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29/10/2017

LE NATUREL ...REVIENT AU GALOP !

 

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Nous laisserons des traces de notre passage sur Terre... mais point celles que vous croyez ! Vos photos, vos blogs et vos pages Facebook auront disparu en un claquement de doigts, car notre civilisation actuelle ne fabrique uniquement de l'éphémère, mais ce qui restera sera : les dommages écologiques et les produits chimiques (ceux, par exemple, contenus dans nos cosmétiques et produits d’entretien... et pas seulement) ! Individuellement, les ingrédients pétrochimiques sont savamment dosés pour être inoffensifs à court terme. Mais leur multiplicité et leur accumulation les rend fortement toxiques pour notre corps et ils ne sont pas biodégradables dans la nature !

 

Pour en savoir plus avant de continuer :

- Chimie polluante, non polluante... et dépolluante, de Guy Ourisson, Professeur émérite à l'Université Louis Pasteur de Strasbourg :
Conférence de Guy Ourisson - vidéo

Santé et Toxicité :

L’appel de Paris, lancé par 1000 scientifiques, 1500 ONG et 200.000 citoyens :

(ci-dessous le lien vers le site et au bas du présent article, retrouvez le texte intégral) 

Déclaration internationale sur les dangers sanitaires de la pollution chimique

Les métaux lourds (substances chimiques toxiques à forte échelle) sont présents en grande quantité dans les objets et produits de notre quotidien (matières plastiques - omniprésentes, peintures et autres produits de travaux et décoration, alliages de métalliques, médicaments, alimentation). Pour une information plus précise à propos de ces matières trop nombreux dans notre environnement :

(ci-dessous : les liens vers les sites et au bas du présent article, retrouvez les textes) 

Intoxication aux métaux lourds : une pollution invisible ? sur Topsante.com
Les Dangers des Métaux Lourds sur Retourvital.com

 

Vous voilà mieux renseignés sur l’urgence de la situation… Mais ce n’est pas tout !

 

L’écologie, c’est aussi l'économie


Eh oui, depuis plusieurs années, je m’efforce de consommer « plus naturel » et je me rends compte que l’on peut faire de substantielles économies :

- en gardant le même niveau d’efficacité ou une efficacité accrue (c'est vrai) ;
- en épargnant du temps (le temps est réparti différemment) ;
- en préservant l’environnement et notre précieuse santé ;
- en apprenant une nouvelle façon de vivre, plus créative et moins stressante ;

...ET en s’amusant !!!


Mon objectif n'est pas de faire la "publicité" de l'écologie, je ne veux pas à tout prix faire l'éloge de l'éco-responsabilité ni devenir l'avocat du "tout-naturel". Je veux juste partager mon expérience, qui est réjouissante en la matière. J'ai découvert un monde nouveau né de nos erreurs et des mémoires d'anciennes cultures triomphantes. Je me suis beaucoup amusée en cherchant des informations, des fiches, des articles et des recettes sur les produits cosmétiques, d’hygiène et de ménage à la fois non polluants pour la nature et inoffensifs pour notre corps.


Il est difficile de prouver la toxicité des produits chimiques sur nous et sur la nature car c’est la combinaison, la multiplicité des substances et l’accumulation dans le temps au quotidien qui provoque et favorise des mutations génétiques, des déséquilibres hormonaux et une fragilité accrue, comme les dérèglements, les allergies et les intolérances. Les scientifiques connaissent l’ampleur du problème mais dans les faits, les choses bougent très très très lentement. D'innombrables études, analyses, expérimentations et rapports ne viennent pas à bout des milliers de substances chimiques présentes partout au quotidien. Le plomb, l’aluminium et le mercure ont été officiellement mis en cause, mais ils sont loin d’être les seuls produits dangereux... mais surtout, ils sont la plupart du temps invisibles (présents en quantités dans tous les plastiques, par exemple). 

On ne va pas tout changer en un seul jour, on ne peut pas tout sauver mais l’on peut faire le choix (c'est un choix) de se diriger vers un mode de vie plus harmonieux envers la Nature… et envers nous-mêmes (dont nous faisons partie). Et ne vous dites pas "C'est bien beau mais si nous sommes 1% à le faire, si les industriels du monde entier continuent à polluer à très grande échelle, si les gouvernements ne prennent pas de véritables mesures : à quoi bon chercher mes petites solutions qui ne changeront rien ou pas grand chose ?" Non, ne vous dites pas cela, mais dites-vous plutôt : "Je ne veux pas participer à cette catastrophe, je peux changer les choses, car des gens comme moi, il y en a des milliers, des millions peut-être... alors n'essayons pas, ne rêvons pas : agissons dans le bon sens et ce sera un effet boule de neige, sans aucun doute."

Revenons à ces fameux produits qui peuvent nous éviter de polluer les eaux, les sols, l'air et notre organisme.


Dans La Cosmétique

Les produits des grandes marques sont fabriqués avec une multitude de produits chimiques les plus élaborés et les quelques substances naturelles présentes, parfois de manière symbolique pour créer un argument de vente, représentent une source d'embarras car elles sont coûteuses et moins stables. 

Il faut savoir lire les étiquettes : tout produit cosmétique comporte obligatoirement une liste d'ingrédients, par ordre décroissant d'importance. Mais sachez que les substances chimiques contenues dans les ingrédients synthétiques sont hyper concentrées donc nocives même à  très faibles doses : et, encore une fois, n'oubliez pas que vous êtes en contact avec des centaines de substances au quotidien, par conséquent, c'est cette accumulation permanente qui est la source de la nocivité et de la dangerosité du tout-chimique. 

J'ai appris à fabriquer et à comprendre les cosmétiques à bases de produits végétaux et minéraux purs, dits "naturels" et parfois à base ou avec des ingrédients chimiques "tolérables" c'est-à-dire non nocifs et biodégradables (le bicarbonate, par exemple).

 
Les vieilles références

Savon de Marseille, huiles essentielles, eaux florales…

Les sites web et les magasins spécialisés proposent aujourd'hui une pléthore de matières organiques de base ou prêts-à-l’emploi.

Il n’est pas difficile de troquer nos gels douche contre des savons (d'Alep et de Marseille certifiés) fabriqués exclusivement à base d’huiles végétales (olive, laurier, palme), délicieusement parfumés, doux pour la peau et sains pour l’environnement. L’eau rejetée aura des déchets dix mille fois plus rapidement dégradés et ceci à 100%. Les gels douche laissent des traces chimiques très longtemps après votre passage sur Terre : et pas des œuvres d’art ! Quant à leur packaging, il est composé de plastique (non bio-dégradable), qui non seulement pollue énormément une fois à la poubelle, mais en plus, est une matière qui rejette des impuretés pénétrant dans les produits qu'elle contient.

Laissez aussi tomber le "business" du recyclable : c'est bien, mais avant tout il faut éviter d'utiliser des matières polluantes, qu'elles soient "recyclables" ou pas. Et, évidemment, il existe des gels douche "bio", mais ils ne sont pas si "purs" qu'ils le prétendent (je donnerai une liste et un site web qui traque les produits "naturels" pas très clean.)

Après la douche, vous aurez encore l'occasion de consommer du naturel bénéfique pour vous et votre environnement : avec les huiles végétales et les huiles essentielles. De préférence issues de l'agriculture biologique, leurs mélanges subtils permettent d'assouplir la peau, de la nourrir, de la raffermir, de la satiner, ou tout autre besoin à combler. Les adresses données plus bas vous aideront à vous y retrouver. 


Le bain est également  une occasion rêvée  de se mettre au vert : bain à base de lait ou de miel, agrémentés d'huiles végétales et essentielles pour soigner la peau et détendre les neurones… Les Bains se font thérapeutiques en cas de froid, de rhumatismes ou de nervosité… Les Bains sont un Plaisir aux saveurs délicates ! Tout un monde de senteurs et de douceur s’offre à vous.


Visitez les sites web d’Aroma-Zone et de Labo-Hévéa : des centaines de fiches vous présentent les propriétés, les vertus et les utilisations des ingrédients naturels (recettes et compositions en plus sur AromaZone) :
Aroma-Zone.com
Labo-Hévéa : liste des matières premières et liens vers les fiches techniques


Voici quelques exemples SIMPLISSIMES de recettes personnelles :


Il fait froid, je suis enrhumée, enrouée et j’ai besoin de me relaxer

Bain expectorant et relaxant : je mélange 7 gouttes d’huile essentielle de Tea-Tree (Arbre à thé) et 7 gouttes d’HE de lavande à une grosse cuillerée de miel épais. Ne pas mettre les HE directement dans l’eau, elles ne sont pas solubles. Du lait en poudre peut remplacer le miel, mais il faut bien mélanger avant de dissoudre dans l'eau.  Quand le mélange est crémeux, j’ajoute 2 cuil. à café d’huile d’amande douce ou d’abricot et je mélange à nouveau avec soin ; pour une eau moins "grasse" mais très douce j'ajoute, à la place de l'huile, une grosse cuillère d'amidon de blé ou de bicarbonate directement dans l'eau avant d'y mettre le mélange - mais on peut l'ajouter même si on garde l'huile. J'ajoute à mon mélange une ou deux cuillères à soupe de savon naturel liquide (savon de Marseille ou d’Alep). Je fais couler un bain chaud dans lequel je disperse le produit avec soin et je me plonge dans cette eau divine, la salle de bain subtilement éclairée par quelques bougies naturelles.

Bain de beauté

Dans un demi-verre rempli de poudre de lait (sans eau), mélanger 5 gouttes d’huile essentielle de lavande + 5 gt d’HE de Ylang-Ylang + 5 gt d’HE de bois de rose ou de palmarosa. Ajouter 2 cuil. à café d’huile végétale de noyau d’abricot ou de germe de blé et bien mélanger dans un récipient en verre. Ajouter deux cuil. à soupe de savon de Marseille ou d’Alep liquide ou du bain moussant naturel. Faire couler un bain tiède et y diluer d'abord deux grosses cuillères d'amidon de blé ou de bicarbonate. Disperser le mélange des huiles et savons dans ce bain tiède et une fois bien relaxée, se masser doucement le corps avec un gant exfoliant.

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Le savon d’Alep et le savon de Marseille

Les savons naturels sont écologiques et infiniment plus efficaces que les gels douche. Il sont parfaits pour la peau et pour le linge. Mais ils possèdent d’autres vertus, oubliées de nos jours, et pourtant très intéressantes économiquement et en termes de résultats.


Pour commencer, la peau

Le savon d’Alep. Bien vérifier la certification et les indices : les savons d'Alep sont le plus souvent de forme carrée avec une inscription en arabe gravée dessus ; ils sont bruns et irréguliers en surface, à l'intérieur ils sont verts ; leur aspect est "brut". Le savon d'Alep est doux et convient à toutes les peaux, même celle des bébés ; il réduit la transpiration, il est nourrissant et il protège de toutes sortes de désagréments (eczéma, irritations, champignons, gale...)
Le savon de Marseille (bien vérifier la mention « 72% d’huile » et la certification "véritable savon de Marseille") possède à peu près les mêmes vertus. Mais il se situe un peu en-dessous en termes de qualité et d'efficacité. 

Le savon de Marseille et le savon d’Alep sont très efficaces pour le linge, en machine ou à la main, toutes températures. Les formes conseillées seront en paillettes ou liquide… certaines ménagères râpent des savons durs ou bien, pour les plus courageuses, FABRIQUENT leur savon liquide elles-mêmes !

 

Les essentiels de Julien, LE guide parfait :
Les Meilleurs savons et gels douche (selon Julien)


Recette maison :
Tometlou : fabriquer du savon liquide

 

Documentation sur le savon d’Alep :

Satoriz.fr : Le savon d’Alep
Un savon d'Alep Authentique et Bio

Le savon noir

Sous forme de pâte, il sert à faire le ménage : lavage de tous les sols, avec du vinaigre blanc. Lavage de toutes surfaces. 

Sous forme de savon liquide, si indication précisée, il est très bon pour la peau, mais aussi pour les cheveux ! 

A prix abordable sur Diproclean
Savon noir liquide biologique 1L 

 

Points de vente des savons naturels :

Oleassence - guide et boutique

Perle de Provence
Aromanature

Marius Fabre
AromaZone

Magasino

 

La star du ménage et du linge : le vinaigre blanc

Le vinaigre blanc est le top des produits écolo en matière d’efficacité et de multiplicité d’usages. Il est 100% bio-dégradable, ne nuit pas à l’organisme et il est vraiment très économique.

Son utilisation de prédilection est l’anticalcaire : salle de bains, cuisine, WC, mais aussi les vitres et toutes surfaces lavables. Parfois, il est utile d’y ajouter du bicarbonate de soude. C’est un anti-bactérien, un puissant dégraissant et anti-odeurs, il est donc parfait pour le nettoyage du réfrigérateur, par exemple.

Mais certains blogs en parlent avec un grand talent : vous y trouverez toutes les bonnes vieilles recettes indispensables.

 

A LIRE :

Raffa Grand Ménage : Des ingrédients bio-dégradables aux multiples usages pour le ménage.

Sur le même blog, des livrets gratuits à imprimer : LIVRETS A IMPRIMER OU A TELECHARGER 


Lessive économique et naturelle


Les NOIX DE LAVAGE sont vendues sur un grand nombre de sites web et même dans des hypermarchés (et bien sûr dans les supermarchés et boutiques de produits naturels) : leur commercialisation s'est accrue depuis quelques années. Issues de la tradition indienne, puisqu'elles poussent en Inde, où leur culture s'est largement développée grâce à la demande occidentale, elles font preuve d'une efficacité étonnante. C'est LA lessive la plus naturelle et elle est incroyablement économique. Elle convient aux peaux sensibles, au linge délicat, au linge de bébé et elle est très douce pour le linge. L'efficacité s'accroît avec la température de l'eau... Ainsi le coton, plus difficile à nettoyer, se lavera parfaitement à 50 ou 60°C.

Elles ne décolorent pas le linge, ne ternissent pas le noir, les tissus ressortent étonnamment doux au toucher (l'adoucissant est totalement inutile avec les noix de lavage) et avec le temps, on constate que l'on épargne énormément l'usure de ses textiles par ce mode d'entretien, tout en respectant la peau des bébés et des personnes sensibles ou allergiques. Au bout de plusieurs lavages, le repassage paraît plus facile voire inutile.

Ceci dit, les noix de lavage n'enlèvent pas les tâches difficiles et sont inodores. Ajouter 5 à 10 gouttes d'huile essentielle de lavande ou de citron diluées dans un demi-verre de vinaigre blanc, à répartir moitié-moitié dans le versoir à lessive et dans celui réservé à l'adoucissant. A base température, je mets une cuillère à soupe de savon liquide ou deus cuillères à soupe de liquide vaisselle écologique pour parfaire l'efficacité et les vertus des noix. Pour le pré-détachage, je conseille d'appliquer du savon détachant naturel directement sur les taches ou bien de vaporiser du produit dégraissant écologique, avant lavage. Les savons détachants naturels peuvent être très efficaces : comme ceux proposés par la marque Ülrich à base d'ingrédients d'origine végétale.

La même marque propose des lessives écologiques. 

 

Et et et... les économies !

J'ai parlé d'économies et les conseils ci-dessus vous permettront d'en faire (si vous achetez vos produits naturels aux bons endroits, le "business du naturel" ayant attiré beaucoup de marchands peu scrupuleux qui semblent vous dire : "Allez, votre santé n'a pas de prix... alors on peut vous vendre les produits "naturels" aux prix les plus élevés, vous ne direz rien !"

Prenez le problème à l'envers : c'est NORMAL de préserver notre santé, il n'est pas question de donner des caisses d'or pour ce qui est  simple et "Naturel".

Une pléthore de sites Web proposent des prix intéressants : DietiNatura, AromaZone, Onatera, Naissance (sur le site officiel ou sur Amazon).

Des produits bio et naturels sont disponibles chez Carrefour, Leclerc, Leader Price et Monoprix propose des produits naturels à prix raisonnables au rayon ménage (certaines bonnes marques peu chères s'y trouvent... par contre ne comptez pas sur Monop' pour trouver des produits cosmétiques naturels valables).

 

Pourquoi éviter les tarifs élevés dans le domaine du naturel ? 

Car l'objectif des marques honnêtes en la matière est la protection de l'environnement et ce seront ces marques qui vous proposent les produits réellement écologiques et inoffensifs. Les marques aux tarifs prohibitifs n'ayant qu'un objectif financier, elles ne peuvent se focaliser sur l'essentiel de leur mission et proposent des produits faussement inoffensifs. 

 

 

CET ARTICLE EST PROGRESSIVEMENT ENRICHI : REVENEZ LIRE SON ÉVOLUTION

 

 

 

COPYRIGHT : Carine Jobert

 

CET ARTICLE provient de MON SITE :  http://www.discount-supermarket.com

NATURELLEMOI.HAUTETFORT.COM est autorisé à le copier, le lier, l'utiliser sans restrictions. 

 

Le lien vers l'article est : Voir l'article sur DS

 

 

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L'APPEL DE PARIS

Déclaration internationale sur les dangers sanitaires de la pollution chimique

 
 

PREAMBULE

Rappelant que, selon la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) du 7 avril 1948, la santé est un « état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »,

Rappelant l’attachement aux principes universels des Droits de l’Homme affirmés par la Déclaration universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 et les deux pactes internationaux des Nations Unies relatifs aux droits économiques, sociaux et culturels et en particulier, son article 12.1, qui reconnaît le droit pour toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale qu’elle soit capable d’atteindre,

Rappelant que la Conférence des Nations Unies sur l’environnement a affirmé dans la Déclaration de Stockholm du 16 juin 1972, que l’homme a un droit fondamental à la liberté, à l’égalité et à des conditions de vie satisfaisantes dans un environnement dont la qualité lui permette de vivre dans la dignité et le bien-être et que le droit à la vie même fait partie des droits fondamentaux ;

Rappelant que la Déclaration de La Haye sur l’environnement du 11 mars 1989, signée par 24 pays, a confirmé qu’il ne s’agit pas seulement du devoir fondamental de préserver l’écosystème, mais aussi du droit de vivre dignement, dans un environnement global viable et de l’obligation induite pour la communauté des nations vis à vis des générations présentes et futures d’entreprendre tout ce qui peut être fait pour préserver la qualité de l’atmosphère ;

Rappelant que la Convention relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989 impose aux Etats parties dans son article 6 de reconnaître que « tout enfant a un droit inhérent à la vie » et d’assurer « dans toute la mesure possible la survie et le développement de l’enfant », et dans son article 24 de reconnaître « le droit de l’enfant de jouir du meilleur état de santé possible », et de prendre « les mesures appropriées pour (…) lutter contre la maladie (…) compte tenu des dangers et des risques de pollution du milieu naturel » ;

Rappelant que la Charte européenne sur l’Environnement et la Santé adoptée à Francfort le 8 décembre 1989 affirme que chaque personne est en droit de bénéficier d’un environnement permettant la réalisation du niveau le plus élevé possible de santé et de bien-être ;

Rappelant que la Résolution 45/94 de l’Assemblée générale des Nations Unies du 14 décembre 1990 sur la nécessité d’assurer un environnement salubre pour chacun déclare que chacun a le droit de vivre dans un environnement propre à assurer sa santé et son bien-être ;

Rappelant que la Convention sur la diversité biologique du 5 juin 1992 note dans son préambule que « lorsqu’il existe une menace de réduction sensible ou de perte de la diversité biologique, l’absence de certitudes scientifiques totales ne doit pas être invoquée comme raison pour différer les mesures qui permettraient d’en éviter le danger ou d’en atténuer les effets » ;

Rappelant que la Déclaration de Rio de Janeiro sur l’environnement et le développement du 13 juin 1992 a précisé, dans son premier principe, que les êtres humains sont au centre des préoccupations concernant le développement durable et qu’ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature et, dans son principe 15, que « pour protéger l’environnement, des mesures de précaution doivent être largement appliquées par les Etats selon leurs capacités. En cas de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement » ;

Rappelant que les Etats parties à la Convention OSPAR pour la protection de l’Atlantique Nord-Est du 22 septembre 1992 doivent selon l’article 2 de l’Annexe 5 prendre « les mesures nécessaires à la protection de la zone maritime contre les effets préjudiciables des activités humaines, de manière à sauvegarder la santé de l'homme.. » avec un objectif de cessation des rejets, émissions et pertes de substances dangereuses dans l’environnement marin d'ici l'an 2020;

Rappelant que le Traité instituant la Communauté européenne précise dans son article 174 relatif à l’environnement que la politique de la Communauté dans le domaine de l’environnement contribue à la poursuite des objets suivants : la préservation, la production et l’amélioration de la qualité de l’environnement, la protection de la santé des personnes, l’utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles, la promotion sur le plan international des mesures destinées à faire face aux problèmes régionaux ou planétaires de l’environnement. Dans le § 2, cet article précise que la politique de la Communauté dans le domaine de l’environnement est fondée sur les principes de précaution et d’action préventive, sur le principe de la correction, par priorité à la source, des atteintes à l’environnement et sur le principe du pollueur-payeur ;

Rappelant que le protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques relatif à la convention sur la diversité biologique du 29 janvier 2000 réaffirme dans son préambule et son article premier l’approche de précaution consacrée par le principe 15 de la déclaration de Rio en considération des risques pour la santé humaine ;

Rappelant que la Convention de Stockholm du 22 mai 2001 reconnaît que « les polluants organiques persistants possèdent des propriétés toxiques, résistent à la dégradation, s’accumulent dans les organismes vivants et sont propagés par l’air, l’eau et les espèces migratrices » et précise dans son article 1 que l’objectif est de « protéger la santé humaine et l’environnement des polluants organiques persistants » ;

Rappelant que la Déclaration de Johannesburg sur le développement durable du 4 septembre 2002 a fustigé l’appauvrissement de la diversité biologique, la désertification, les effets préjudiciables du changement climatique, la fréquence accrue des catastrophes naturelles dévastatrices, la pollution de l’air, de l’eau et du milieu marin ;

 
CONSIDERATIONS SCIENTIFIQUES

§1. Considérant que la situation sanitaire se dégrade partout dans le monde ; que cette dégradation, bien que de nature différente, concerne aussi bien les pays pauvres que les pays riches ;

§2. Considérant que se développent des maladies chroniques recensées par l’OMS, en particulier des cancers ; que l’incidence globale des cancers augmente partout dans le monde ; qu’en ce qui concerne les pays fortement industrialisés, l’incidence des cancers est globalement croissante depuis 1950 ; que les cancers touchent toutes les tranches d’âge, aussi bien les personnes âgées que les personnes jeunes ; que la pollution chimique, dont l’amplitude exacte est encore inestimée, pourrait y contribuer pour une part importante ;

§3. Considérant que l’exposition à certaines substances ou produits chimiques provoque une augmentation du nombre de certaines malformations congénitales ;

§4. Considérant que la stérilité, en particulier masculine, qu’elle soit ou non la conséquence de malformations congénitales ou liée à une diminution de la qualité et/ou de la concentration en spermatozoïdes dans le sperme humain est en augmentation, notamment dans les régions fortement industrialisées ; qu’aujourd’hui dans certains pays d’Europe, 15% des couples sont stériles ; que la pollution chimique  peut être une des causes de stérilité ;


§5. Constatant que l’Homme est exposé aujourd’hui à une pollution chimique diffuse occasionnée par de multiples substances ou produits chimiques ; que cette pollution a des effets sur la santé de l’Homme ; que ces effets sont très souvent la conséquence d’une régulation insuffisante de la mise sur le marché des produits chimiques et d’une gestion insuffisamment maîtrisée des activités économiques de production, consommation et élimination de ces produits ;

§6. Constatant que ces substances ou produits sont de plus en plus nombreux : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP), dérivés organo-halogénés dont les dioxines et les PCB, amiante, métaux toxiques dont ceux qualifiés de métaux lourds comme le plomb, le mercure et le cadmium, pesticides, additifs alimentaires et autres etc.; que certains de ces produits ne sont pas ou peu biodégradables et persistent dans l’environnement ; qu’un grand nombre de ces produits contaminent l’atmosphère, l’eau, le sol, et la chaîne alimentaire ; que l’Homme est exposé en permanence à des substances ou produits toxiques persistants lesquels incluent les Polluants Organiques Persistants (POPs) ; que certaines de ces substances ou produits s’accumulent dans les organismes vivants, y compris dans le corps humain ;


§7. Considérant que la plupart de ces substances ou produits sont actuellement mis sur le marché sans avoir fait l’objet au préalable et de façon suffisante de tests toxicologiques et d’estimation des risques pour l’homme ;


§8. Considérant que ces nombreuses substances ou produits chimiques contaminent de façon diffuse l’environnement ; qu’elles peuvent interagir les unes avec les autres et exercer des effets toxiques additionnels et/ou synergiques dans les organismes vivants ; qu’il est dès lors devenu extrêmement difficile d’établir au plan épidémiologique la preuve absolue d’un lien direct entre l’exposition à l’une et/ou l’autre de ces substances ou produits et le développement des maladies ;

§9. Considérant qu’au plan toxicologique, un certain nombre de ces substances ou produits chimiques sont des perturbateurs hormonaux, qu’ils peuvent être cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR) chez l’homme, ce qui signifie qu’ils sont susceptibles d’induire des cancers, des malformations congénitales et/ou des stérilités ; que certaines de ces substances ou produits peuvent être en outre allergisants, induisant des maladies respiratoires, telles que l’asthme ; que certains d’entre eux sont neurotoxiques, induisant des maladies dégénératives du système nerveux chez l’adulte et une baisse de quotient intellectuel chez l’enfant ; que certains sont immunotoxiques, induisant des déficits immunitaires, en particulier chez l’enfant, et que ces déficits immunitaires sont générateurs d’infections, en particulier virales ; que les pesticides sont répandus volontairement en grande quantité dans l’environnement alors qu’un grand nombre d’entre eux sont des polluants chimiques toxiques pour l’animal et/ou pour l’homme et l’environnement ;

§10. Considérant que les enfants sont les plus vulnérables et les plus exposés à la contamination par ces polluants ; qu’un grand nombre de ces substances ou produits toxiques traversent la barrière placentaire et contaminent l’embryon ; qu’ils se concentrent dans le tissu graisseux et se retrouvent dans le lait des mères qui allaitent ; qu’en conséquence le corps de l’enfant présente le risque d’être contaminé dès la naissance ; que, de surcroît, l’enfant peut ingérer ces substances ou produits et/ou inhaler un air pollué par eux, en particulier dans l’habitat ;


§11. Considérant que ces substances ou produits polluants peuvent induire chez l’enfant des maladies dont celles citées au §9 ; qu’en particulier, un enfant sur sept en Europe est asthmatique, que l’asthme est aggravé par la pollution des villes et des habitations ; que l’incidence des cancers pédiatriques est croissante depuis ces 20 dernières années dans certains pays industrialisés ; qu’il résulte de ces considérations que l’enfant est aujourd’hui en danger ;

§12. Considérant que l’Homme est un mammifère consubstantiel à la flore et à la faune environnante ; qu’il est à l’origine de la disparition de plusieurs milliers d’espèces chaque année ; que toute destruction ou pollution irréversible de la flore et de la faune met en péril sa propre existence ;


§13. Considérant que la déclaration de Wingspread du 28 juillet 1991 signée par 22 scientifiques nord-américains établit un lien entre la disparition d’espèces animales, sauvages ou domestiques et la contamination de l’environnement par certains de ces produits chimiques ; que l’Homme est exposé aux mêmes produits que les espèces animales sauvages ou domestiques ; que ces produits ont provoqué chez ces espèces animales des maladies (malformations congénitales, stérilités) ayant entraîné leur disparition et que ces maladies sont comparables à celles observées aujourd’hui chez l’Homme ;

§14. Considérant que la pollution chimique sous toutes ses formes est devenue l’une des causes des fléaux humains actuels, tels que cancers, stérilités, maladies congénitales etc.; que la médecine contemporaine ne parvient pas à les enrayer ; que, malgré le progrès des recherches médicales, elle risque de ne pas pouvoir les éradiquer ;

§15. Considérant, en outre, que la pollution par émission des gaz à effet de serre provoque sans conteste une aggravation du réchauffement planétaire et une déstabilisation climatique ; que selon les prévisions scientifiques les moins pessimistes, en 2100, la température moyenne de la Terre risque d’augmenter de trois degrés centigrades ; que cette augmentation de température sera susceptible de favoriser la prolifération des virus, bactéries, parasites et vecteurs de ces agents infectieux ; que par conséquent, l’extension de leur niche écologique de l’hémisphère Sud à l’hémisphère Nord sera susceptible d’entraîner l’extension des maladies qu’ils induisent, et la réapparition dans les pays du Nord de maladies infectieuses et/ou parasitaires partiellement jugulées au siècle dernier, voire l’apparition de nouvelles maladies ;

 
 

DECLARATION

Nous, scientifiques, médecins, juristes, humanistes, citoyens, convaincus de l’urgence et de la gravité de la situation,déclarons que,

Article 1 : Le développement de nombreuses maladies actuelles est consécutif à la dégradation de l’environnement

Article 2 : La pollution chimique constitue une menace grave pour l’enfant et pour la survie de l’Homme

Article 3 : Notre santé, celle de nos enfants et celle des générations futures étant en péril, c’est l’espèce humaine qui est elle-même en danger.

Nous appelons les décideurs politiques nationaux, les instances européennes, les organismes internationaux, en particulier l’Organisation des Nations Unies (ONU), à prendre toutes les mesures nécessaires en conséquence, et en particulier :

Mesure 1 : interdire l’utilisation des produits dont le caractère cancérogène, mutagène ou reprotoxique (CMR) est certain ou probable chez l’Homme tel qu’il est défini par les instances ou organismes scientifiques internationaux compétents, et leur appliquer le principe de substitution ; exceptionnellement, lorsque la mise en œuvre de ce principe est impossible et que l’utilisation d’un produit concerné est jugé indispensable, restreindre son utilisation au strict minimum par des mesures de contingentement ciblé extrêmement rigoureuses.

Mesure 2 : appliquer le principe de précaution vis à vis de tous produits chimiques pour lesquels, en raison de leur caractère toxique autre que celui défini dans la mesure 1 (voir §9 et 13), ou de leur caractère persistant, bioaccumulable et toxique (PBT), ou très persistant et très bioaccumulable (vPvB), tels que définis internationalement, il existe un danger présumé grave et/ou irréversible pour la santé animale et/ou humaine, et de façon générale pour l’environnement, sans attendre la preuve formelle d’un lien épidémiologique, afin de prévenir et d’éviter des dommages sanitaires ou écologiques graves et/ou irréversibles.

Mesure 3 : promouvoir l’adoption de normes toxicologiques ou de valeurs seuils internationales pour la protection des personnes, basées sur une évaluation des risques encourus par les individus les plus vulnérables, c’est à dire les enfants, voire l’embryon.

Mesure 4 : en application du principe de précaution, adopter des plans à échéance programmée et objectifs de résultat chiffrés, afin d’obtenir la suppression ou la réduction strictement réglementée de l’émission de substances polluantes toxiques et de l’utilisation de produits chimiques mis sur le marché, tels que les pesticides sur le modèle de réduction d’utilisation de la Suède, du Danemark, ou de la Norvège

Mesure 5 : en raison des menaces graves qui pèsent sur l’humanité, inciter les Etats à obliger toute personne publique ou privée à assumer la responsabilité des effets de ses actes ou de ses carences à agir, et lorsque cette responsabilité n’est pas du ressort d’un Etat, faire relever celle-ci d’une juridiction internationale

Mesure 6 : S’agissant du réchauffement planétaire et de la déstabilisation climatique, cette responsabilité implique l’obligation pour les Etats de mettre en oeuvre des mesures fortes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sans attendre la mise en application effective du protocole de Kyoto.

Mesure 7 : concernant l’Europe, renforcer le programme REACH (Registration, Evaluation and Authorisation of CHemicals) de régulation de la mise sur le marché des produits chimiques de façon, notamment, à assurer la substitution des plus dangereux pour l’homme par des alternatives moins dangereuses, et concernant le monde, adopter une réglementation internationale de régulation de la mise sur le marché des produits chimiques sur le modèle du programme REACH dans une version renforcée

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Les métaux lourds ont été massivement utilisés dans l'industrie et en agriculture. Ils sont toujours présents dans notre environnement et représentent un danger sur le long terme en s'accumulant dans les os et dans les organes au fil du temps. Quels risques représentent-ils, et comment diminuer les sources de contamination ? Explications.

Que ce soit dans les jouets vintage, dans les aliments que nous consommons tous les jours ou même dans certains vaccins, les sources de contamination par les métaux lourds, potentiellement dangereux pour notre santé, sont nombreuses et variées.

Les métaux lourds, qu'est-ce que c'est ? Ce sont des éléments chimiques métalliques comme le plomb, le mercure, le cadmium, l'arsenic, le nickel, l'aluminium, le cuivre, le zinc, le brome ou encore le manganèse. Certains d'entre eux, comme le cuivre et le zinc, sont nécessaires au fonctionnement de notre organisme, à condition qu'ils soient absorbés en petite quantité. Le problème réside donc dans la dose absorbée : en excès, ces métaux peuvent représenter un risque pour notre santé.

De l'agriculture à l'industrie : des sources anthropiques variées

Même s'ils sont présents naturellement dans notre environnement, c'est leur utilisation dans l'industrie et dans l'agriculture qui est responsable de contaminations massives. En effet, les rejets dans l'air de particules métalliques très fines retombent ensuite sur les végétaux et les animaux et contaminent donc notre alimentation.

De plus, en agriculture non biologique, des boues d'épuration, issues du traitement des eaux usées, peuvent être utilisées comme engrais et être réparties sur les terres par épandage. Mais ces boues contiennent du cadmium, qui se retrouve alors dans le sol avant d'être absorbé dans les végétaux qui y poussent.

En parallèle, les métaux lourds, comme le plomb, ont longtemps été utilisés dans les peintures, dans l'essence ou encore dans les canalisations d'eau potable, mais d'autres, comme le mercure, rentrent aussi en partie dans la composition de certains amalgames dentaires utilisés pour combler les caries.

Autre voie de contamination possible : les vaccins. Les métaux lourds y sont parfois utilisés comme conservateur en quantité infime mais des défauts de qualité ou de conformité peuvent poser problème. Ainsi, en juillet 2015, des familles ont porté plainteet un procès est en cours pour des soupçons de contamination aux métaux lourds de plusieurs enfants par des lots de vaccins contre la méningite. Les parents d'enfants vaccinés par ces lots ont même récemment créé une pétition sur le site Change.org demandant à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, d'ouvrir une cellule de crise pour soutenir les familles.

Ils ne peuvent pas être totalement éliminés

Si les sources de contamination aux métaux lourds sont variées, les voies de contamination le sont tout autant puisqu'ils peuvent être à la fois inhalés ou absorbés. Le problème, c'est que notre organisme n'est pas capable d'éliminer totalement ces métaux, qui s'y accumulent donc. C'est pourquoi les animaux en haut de la chaîne alimentaire (les animaux carnivores, les poissons prédateurs et... l'homme) sont particulièrement touchés par la contamination alimentaire : chaque maillon de la chaîne avant lui a accumulé les métaux des végétaux et des animaux qu'il avait lui-même consommé. C'est ce que les scientifiques appellent la bioaccumulation.

Quels sont les risques pour la santé ?

Les métaux lourds se stockent principalement dans les os, le foie, les reins et le cerveau. "Chez l'homme, ils peuvent affecter le système nerveux, les fonctions rénales, hépatiques, respiratoires. Certains, comme le cadmium, l'arsenic, le nickel et le chrome sont cancérigènes" explique le ministère de l'Ecologie. Une exposition à de fortes doses de métaux lourds est donc impliquée dans de nombreuses pathologies sévères comme la sclérose en plaque, les maladies neurodégénératives (maladie d'Alzheimer et de Parkinson), les cancers du poumon, des voies respiratoires et digestives ou encore l'insuffisance rénale. Ils pourraient même jouer un rôle dans le déclenchement de troubles psychologiques et neurologiques comme l'autisme.

Des symptômes variables, un diagnostic complexe

Les symptômes d'une intoxication aux métaux lourds peuvent varier selon le ou les composé(s) impliqué(s) et selon les personnes, ce qui rend son diagnostic complexe. Les signaux les plus fréquents sont une fatigue chronique, des maux de tête, des douleurs au niveau du dos, des troubles psychiques (irritabilité, dépression, colère, instabilité émotionnelle...), des troubles digestifs (diarrhées, nausées, vomissements) ou encore des troubles du sommeil.

Comment évaluer leur présence dans notre corps ? Le diagnostic d'une intoxication aux métaux lourds peut être réalisé par des tests sanguins, des tests d'urine mais aussi par des analyses chimiques au niveau des cheveux. Mais certains éléments comme le mercure ne sont visibles dans le sang ou les urines que très peu de temps. Une fois fixé dans les organes, il est bien plus difficile de les détecter. En cas d'intoxication, les médecins prescriront un traitement de chélation chimique : ce procédé utilise des molécules chimiques qui se fixeront aux métaux lourds, formant un nouveau composé. L'organisme pourra alors éliminer ce composé plus facilement que les métaux lourds.

Comment limiter les risques de contamination ?

Quelques précautions permettent de limiter les sources de contamination aux métaux lourds :

  • Consommez des fruits et légumes issus de l'agriculture biologique qui n'utilise pas de boues d'épuration
  •  Variez les espèces de poissons que vous consommez, et n'en mangez pas plus de deux fois par semaine
  •  Faites vérifier vos canalisations d'eau potable ou installez des filtres sur vos robinets
  • Arrêtez de fumer (un fumeur absorbe deux fois plus de cadmium qu'un non-fumeur)
  • Traitez vos cariesavant qu'elles ne nécessitent la pose d'un amalgame dentaire. Si c'est trop tard, demandez à votre dentiste un amalgame à base de résine sans mercure
  • Consommez des aliments qui favorisent la chélation naturelle, comme par exemple la micro-algue chlorelle.

Sources :

Direction générale de la Santé, Etude sur la teneur en métaux lourds de l'alimentation

Sénat : Rapport d'information n° 261 de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Association Santé Environnement France (ASEF)

Ministère de la santé

Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie

Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques (INERIS)

Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), Etude de l'Alimentation Totale

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Métaux lourds dangereux

Certains métaux (en particulier les métaux lourds Arsenic, Plomb, Mercure, Cadmium) sont dangereux :

  • en cas d'exposition à une dose importante (toxicité aigue)
  • en cas d'exposition longue à des doses plus faibles (accumulation dans les tissus et toxicité chronique).

On ne s'intéresse ici qu'à l'exposition chronique, qui peut causer maladies et vieillissement accélérés.

C'est le cas en particulier avec les amalgames dentaires au Mercure. Les progrés scientifiques de ces 10 dernières années démontrent qu'ils sont à l'origine de graves problèmes de santé publique.

Mercure

Les recherches de ces 10 dernières années montrent que la toxicité au mercure pourrait expliquer pourquoi de nombreux problèmes de santé sont en augmentation dans les pays développés depuis 50 ans [OBr01] (époque à laquelle les amalgames au mercure ont été introduits) : anxiété, perte de mémoire, dépression, tendances suicidaires, perte de force et de coordination, saignement des gencives et affaiblissement des dents, crampes abdominales, diarrhée ou constipation chronique, rythme cardiaque ou pression sanguine anormale, infections répétées ou cancer, migraines chroniques, allergies, dermatites, palpitations cardiaques, congestion des sinus, perte d'apétit, obésité chronique, maladie d'Alzheimer, etc...

Les faits aujourd'hui démontrés scientifiquement sont que :

- Les amalgames dentaires au mercure laissent s'échapper des vapeurs de mercure : 87% du mercure qui s'accumule dans l'organisme provient des amalgames dentaires. La quantité de mercure dans le lait des mères allaitantes est proportionnelle aux amalgames dentaires qu'elles ont dans la bouche

- L'exposition aux vapeurs de mercure augmente le risque d'Alzheimer, des maladies des reins, des arthrites, lupus erythemateux, sclerose en plaques, sclérose latérale amylotrophique (ALS) et de l'hypothyroidisme.

- Le mercure est fortement associé avec les désordres du comportement : autisme, déficit de l'attention...

- Le mercure augmente la stérilité des femmes, les fausses couches, trouble les cycles menstruels

Les amalgames au mercure ont été interdits en Suède.

Health canada (système d'assurance santé canadien) a demandé aux dentistes du pays de ne plus mettre d'amalgames au mercure aux enfants, aux femmes enceintes et aux personnes ayant des problèmes aux reins. Le fœtus est particulièrement vulnérable à la toxicité du mercure, qui cause des dommages au cerveau : difficultés d'apprentissage, autisme, trouble du déficit de l'attention.

Conseils aux personnes qui portent des amalgames dentaires au mercure :

- ne pas polir les amalgames dentaires, boire des boissons chaudes, porter d'appareil orthodontique

- faire estimer par un toxicologue son taux de mercure

- faire enlever ces amalgames par un dentiste spécialisé dans cette opération (les fuites de mercure sont importantes pendant ce processus et doivent être limitées au maximum pour ne pas être dangereuses : il faut un matériel spécial). Les remplacer par des amalgames sans mercure.

- suivre un protocole de détoxification avec un mèdecin spécialisé (vitamine C, gluthation, autres agents de détoxification)

Le mercure se trouve également dans :

  • les poissons les plus "hauts" dans la chaine alimentaire : thons, espadons en particulier
  • les anciennes peintures au mercure (aujourd'hui interdites)
  • les thermomètres et thermostats au mercure
  • le mercurochrome, le merthiolate ou thimérosal (antiseptique sous forme de solutions, émulsions, pommades, crèmes, ovules, collyres)
  • des algicides (substances inhibant la croissance des algues)

Le mercure est entre autres mesuré par l'urine, les cheveux, le sang (selon le type de mercure, métal ou norganique).

Plomb

Le plomb est le métal qui cause le plus d'empoisonnements.

Les symptômes de toxicité sont nombreux : douleurs abdominales, hypertension, problèmes rénaux, perte d'apétit, fatigue, insomnies, hallucinations, migraines, tremblements, arthrite, vertiges, retards mentaux, autisme, psychoses, allergies, dyslexie, hyperactivité, faiblesse musculaire, paralysies.. Les enfants sont particulièrement sensibles au plomb.

Le plomb est présent dans de très nombreuses sources (ToxFAQS ATSDR) :

  • vieilles canalisations (donc eau courante dans ce cas)
  • anciennes peintures
  • batteries au plomb
  • cablages, plombages, munitions
  • anciennement essence
  • plastiques PVC
  • stylos
  • pesticides
  • encre d'imprimerie
  • engrais
  • cosmétiques
  • colorants de cheveux

Le test sanguin est le plus pratiqué pour évaluer le niveau de mercure dans l'organisme.

Aluminium

Le débat autour du possible lien entre Aluminium et maladie d'Alzheimer dure depuis longtemps. Certaines études suggèrent que l'aluminium pourrait faciliter la maladie d'Alzheimer :

  • les tissus du cerveau des patients atteints de maladie d'Alzheimer contiennent en moyenne plus d'aluminium que les personnes saines [Ano93].
  • il existe une corrélation entre la présence d'aluminium dans l'eau courante et la maladie d'Alzheimer [OMS98]

Mais les études complémentaires faites jusqu'à ce jour ne démontrent pas de lien de cause à effet. Le fait de d'éviter ou non par précaution des expositions inutiles à l'aluminium est donc vraiment un choix personnel.

On le trouve de l'Aluminium dans des additifs alimentaires, certains antacides comme l'algeldrate (hydroxyde d'aluminium), l'aspirine tamponnée, des sprays nasals, déodorants, l'eau courante, les gaz d'échappement, la fumée du tabac, le papier aluminium, les ustensiles de cuisine en aluminium, les pétards, certaines céramiques [ToxFAQS ATSDR]. L'eau courante contient des traces d'aluminium car il est utilisé dans les coagulants qui servent à la purifications des eaux usées.

Les symptômes de la toxicité à l'aluminium (quantités importantes) sont : perte de mémoire, difficultés d'apprentissage, perte de la coordination et de l'orientation, confusion mentale, coliques, "heartburn", flatulences, migraines.

Le test du niveau d'aluminium dans l'organisme se fait par l'analyse du sang, des urines, des cheveux, des ongles et des selles. Le test sanguin sous-estime probablement les niveaux corporels d'aluminium (l'analyse des cheveux semblant plus fiable).

Arsenic

Les sources d'arsenic dans notre environnement sont nombreuses : processus industriels, pesticides, eau courante, poissons, peintures, poisons pour rats, fongicides, produits de protection du bois...

Les symptômes d'une exposition chronique sont : modifications nerveuses et sensorielles (engourdissements, fourmillements), sensations de brûlure dans les mains et les pieds, Neuropathie (perte du fonctionnement des nerfs) progressive...

Pour la mesure de l'exposition à long terme, le niveau d'Arsenic dans le corps peut être mesuré par les cheveux et les ongles. Le test sanguin ou d'urine mesure l'exposition à court terme.

Cadmium

L'exposition chronique au Cadmium conduit à des maladies d'obstruction des poumons, des maladies rénales et des os fragiles. Autres conséquences possibles : chute partielle ou totale des poils et cheveux, anémie, arthrite, difficultés d'apprentissage, migraines, retards de croissance, ostéoporose, emphysème, perte du goût, de l'odorat, de l'apétit, maladies cardio-vasculaires.

Le Cadmium est utilisé dans :

  • les batteries au Nickel-Cadmium
  • les plastiques PVCs
  • les pigments de peintures
  • les cigarettes
  • des alliages dentaires, la galvanoplastie
  • certains insecticides, fongicides, boues utilisés en agriculture, ce qui fait que de nombreux sols sont contaminés.
  • l'huile de moteur, les fumées d'échappement

Les tests d'urine, de cheveu et d'ongle permettent de tester l'exposition chronique au cadmium.

Prévention de l'empoisonnement aux métaux lourds à la maison

La consommation de métaux lourds à la maison est due à de nombreuses causes :

Amalgames dentaires (Mercure), pollution de l'eau (Plomb), :

  • Eviter les amalgames dentaires contenant du plomb et du mercure. Préférer les amalgames à base de résines.
  • En présence de canalisations anciennes en plomb, ne pas boire d'eau courante. Préférer l'eau minérale (filtrer l'eau est déconseillé car cela élimine le Calcium et le Magnésium dont nous avons absolument besoin).
  •  

Produits ménagers : limiter l'usage à la maison des produits contenant des métaux lourds, en particulier :

  • engrais, fongicides, poisons pour les rats, insecticides
  • peintures à base de plomb, produits chimiques d'apprêt
  • Produits de nettoyage ménagers
  • produits chimiques pour la photographie
  • batteries...

Pour cela, il faut apprendre à :

  • lire les étiquettes
  • stocker ces produits avec prudence
  • ne pas jeter / se débarasser de ces produits n'importe comment
  • acheter la quantité minimale possible de ces produits pour en stocker le minimum

 

Le vieillissement

--> La restriction calorique augmente la durée de vie

--> Vitamines

--> Minéraux indispensables

--> Métaux lourds dangereux

--> Anti-oxydants

--> Suppléments alimentaires

--> La glycation : attention aux sucres!

--> Les hormones : compenser leur baisse avec l'âge

Sites Web

ATDSR ToxFAQs : Agency for Toxic Substances and Disease Registry, ToxFAQs

Ce site américain officiel comprend une section "ToxFAQs" (Frequently Asked Questions About Contaminants Found at Hazardous Waste Sites) très complète qui fait le bilan des métaux lourds contaminants, leurs sources et les conséquences connues.

Chaque ToxFAQ est également disponible sous forme d'un fichier PDF.

Bibliographie

[OMS98]

« OMS, Directives de qualité pour l'eau de boisson. », Deuxième édition, Additif au Volume 1, ISBN 92 4 254514 7, Recommendations, 1998.

Il existe une corrélation entre taux d'Aluminium dans l'eau courante et prévalence de la maladie d'Alzheimer, mais pas de relation de cause à effet démontrée. Bien que de nouvelles études soient nécessaires, les données disponibles ne montrent pas une relation de cause à effet entre l'Aluminium et la maladie d'Alzheimer. Aucune valeur recommandée basée sur la protection de la santé n'est donc donnée dans la deuxième édition de ce rapport de l'OMS sur la qualité de l'eau.

[Ano93]

« Alzheimer's and aluminum: canning the myth. », Anon., Food Insight 1993 Sep-Oct. Washington, D.C.: International Food Information Council Foundation.

[OBr01] 

« Mercury amalgam toxicity. », O'Brien, J. Life Extension Magazine 2001 May. 7(5): 43-51. Ft. Lauderdale, FL: Life Extension Foundation.

Les amalgames au mercure ont été interdits en Suède. Quand les mères américaines sauront que leurs amalgames dentaires sont dangereux pour le développement du cerveau de leurs nouveaux nés, des procès de grande ampleur auront lieu aux Etats-Unis. Un tel procès est déja en cours au Canada. Le fœtus est particulièrement vulnérable à la toxicité du mercure, qui cause des dommages au cerveau : difficultés d'apprentissage, autisme, trouble du déficit de l'attention.

Les conséquences du mercure sur l'organisme sont multiples : irritabilité, anxiété, instabilité émotionnelle, perte de mémoire, difficulté à se concentrer, dépression, tendances suicidaires, perte de force et de coordination, saignement des gencives et affaiblissement des dents, crampes abdominales, diarrhée ou constipation chronique, rythme cardiaque ou pression sanguine anormale, infections répétées ou cancer, migraines chroniques, allergies, dermatites, palpitations cardiaques, congestion des sinus, perte d'apétit, obésité chronique, etc...

Cela pourrait expliquer pourquoi tous ces problèmes de santé sont en augmentation dans les pays développés depuis 50 ans (époque à laquelle les amalgames au mercure ont été introduits). Les faits aujourd'hui démontrés sont que :

- les amalgames laissent s'échapper des vapeurs de mercure : 87% du mercure qui s'accumule dans l'organisme provient des amalgames dentaires. La quantité de mercure dans le lait des mères allaitantes est proportionnelle aux amalgames dentaires qu'elles ont dans la bouche

- l'exposition aux vapeurs de mercure augmente le risque d'Alzheimer, des maladies des reins, des arthrites, lupus erythemateux, sclerose en plaques, sclérose latérale amylotrophique (ALS) et de l'hypothyroidisme.

- Le mercure est fortement associé avec les désordres du comportement : autisme, déficit de l'attention...

- Le mercure augmente la stérilité des femmes, les fausses couches, trouble les cycles menstruels

Conseils aux personnes qui portent des amalgames dentaires au mercure :

- ne pas polir les amalgames dentaires, boire de boissons chaudes, porter d'appareil orthodontique

- faire estimer par un toxicologue son taux de mercure

- faire enlever ces amalgames par un dentiste spécialisé dans cette opération (les fuites de mercure sont importantes pendant ce processus et doivent être limitées au maximum pour ne pas être dangereuses : il faut un matériel spécial). Les remplacer par des amalgames sans mercure.

- suivre un protocole de détoxification : vitamine C, gluthation, et se faire prescrire d'autres agents de détoxification par un mèdecin spécialisé

[Hay80]

« Trace elements: implications for nursing. », J. Hayter, Journal of advanced nursing, Janvier 1980, 5(1):91-101.

Au moins 25 minéraux sont importants pour la santé : dangereux à haute dose ou indispensables à faible dose. Par exemple le Cadmium s'accumule dans l'organisme avec les années. Il augmente le risque de plusieurs maladies chroniques, en particulier l'hypertension. Il est obtenu par le tabac et l'eau adoucie.

 

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